Entre livres et préoccupations : comment la phobie sociale affecte la vie universitaire

L'université devrait être une période passionnante dans la vie de chaque étudiant. Cependant, certains d'entre nous sont confrontés à un défi invisible.
Le simple fait de penser aux interactions sociales et à la vie quotidienne sur le campus peut être accablant - et pas seulement pour les personnes diagnostiquées.
La phobie sociale à l'université peut se manifester de différentes manières et affecter considérablement l'expérience académique.
Isolement et évitement
La pression pour réussir à l'université est souvent également un fardeau. La peur de faire des présentations, de travailler en groupe ou tout simplement d'entrer dans un amphithéâtre bondé peut avoir un impact négatif sur tes performances académiques. Il ne s'agit pas seulement de la performance en elle-même, mais aussi de symptômes jugés embarrassants, comme le fait de rougir.
Dans ce cas, il peut être utile de se pencher sur le programme d'études concerné :
Celui-ci repose-t-il par exemple davantage sur des présentations ou offre-t-il de nombreuses possibilités de travaux à domicile et d'examens ?
Profite des premiers semestres pour te familiariser avec les professeurs. Lesquels te conviennent le mieux, lesquels moins ?
N'oublie pas que tu dois suivre tes études à ton rythme.
Opportunités manquées
Entre les cours, les demandes et les spirales de pensées, il est difficile de trouver un engagement pour des stages, des groupes d'études ou d'autres activités qui pourraient favoriser ton développement personnel et professionnel. Cela peut avoir des conséquences à long terme sur les perspectives de carrière et la motivation.
Essaie de rester informé et de mettre en avant tes points forts. Tu trouveras certainement dans ton université une activité ou un club où tu te sens déjà plus à l'aise et où tu t'amuses.
En outre, des exercices de relaxation ou des techniques d'imagination peuvent réduire ton niveau de stress général et te permettre de mieux interagir socialement.
Trouver de l'aide
L'étape la plus importante pour toi est de reconnaître ces schémas et comportements afin de pouvoir les contrer à temps. La peur d'être jugé négativement lorsqu'on aborde le sujet offre généralement le plus grand obstacle sur le chemin de l'amélioration. Il est donc important de savoir que tu n'es pas seul.
L'université propose souvent des services de soutien psychologique. Les points de contact pour un soutien sont ici les départements « Étudier avec un handicap », le conseil de l'AStA/StuRa et le Studierendenwerk.
Pour une éventuelle compensation des désavantages, tu as généralement besoin d'une lettre de ton médecin ou de ton thérapeute.
Essaie de t'encourager à faire appel à ces ressources. Outre les applications d'aide immédiate sur ordonnance comme Mindable : Phobie Sociale, il existe également des groupes de soutien et des communautés en ligne où tu peux trouver du soutien et des conseils.
Conclusion
La phobie sociale à l'université peut représenter un défi considérable, mais elle peut être surmontée. Il est important d'être conscient de ses conséquences et de chercher du soutien. Avec l'aide et les stratégies appropriées, tu peux surmonter l'anxiété sociale et profiter d'une expérience universitaire épanouie et réussie.



